Un lexique de plus ?
La formation professionnelle a son vocabulaire, ses mots clés. Je vous en propose une version personnelle, pratique et concrète.
Je vous recommande aussi la lecture de Les titres professionnels sur le site du Ministère du travail et plus encore le portail candidat du Ministère
Liste des mots et notions :
Classés par ordre alphabétique. (Cliquez sur chaque mot pour en découvrir sa définition)
Les définitions
Classées par ordre de publication, elles contiennent des définitions « officielles » extraites de différents documents officiels et sont complétées avec mon approche de formateur.
Activité type et Compétences
Les notions d’activité type et de compétences sont importantes. Elles sont liées à la nature de votre futur métier. Un titre professionnel va vous former en tenant compte des besoins de votre futur métier et de votre secteur d’activité.
Activité Type (Définition officielle) :
Une activité type est un bloc de compétences qui résulte de l’agrégation de tâches (ce qu’il y a à faire dans l’emploi) dont les missions et finalités sont suffisamment proches pour être regroupées. Elle renvoie au certificat de compétences professionnelles (CCP).
Compétence professionnelle (Définition officielle) :
La compétence professionnelle se traduit par une capacité à combiner un ensemble de savoirs, savoir-faire, comportements, conduites, procédures, type de raisonnement, en vue de réaliser une tâche ou une activité. Elle a toujours une finalité professionnelle. Le résultat de sa mise en oeuvre est évaluable.
Concrètement :
Une activité type rassemble plusieurs compétences. Le parcours de formation est organisé par modules pour vous former à l’ensemble de celles-ci. Chacune sera évaluée pendant la formation lors d’ECF, et lors de l’évaluation finale.
Les épreuves d’évaluation permettront au jury de valider chacune des compétences. Dans le document final officiel le jury indiquera ensuite les activités considérées comme maitrisées.
– Aucune activité validée : il faut repasser le titre dans sa totalité.
– Une ou plusieurs activités validées : 1 ou plusieurs CCP. Vous pouvez repasser une partie de l’épreuve pour obtenir le titre.
– Toutes les activités sont validées par le jury, bravo vous avez votre titre professionnel.
CCP (Certificat de Compétences Professionnelles)
Les Certificats de Compétences Professionnelles (CCP) correspondent en fait à un bloc de compétences, donc à une « activité type »
Concrètement, la notion de CCP est surtout associée à la non-réussite partielle d’un titre professionnel. En effet, si votre titre comporte plusieurs activités types, et que vous avez échoué au moins à l’une d’entre-elles, vous n’obtenez pas votre titre, mais vous obtenez un certificat, un CCP, pour les compétences validées par le jury.
Concrètement, ce(s) certificat(s) a(ont) une durée de validité limitée dans le temps (1 an). Ainsi, pendant cette période vous pouvez à nouveau tenter d’obtenir votre titre en ne repassant que les activités non encore validées. Bonne nouvelle, il n’est pas nécessaire de repasser toute l’épreuve finale du titre professionnel.
Compétences transversales
Définition officielle : La compétence transversale désigne une compétence générique commune aux diverses situations professionnelles de l’emploi type. Parmi les compétences transversales, on peut recenser les compétences correspondant :
– à des savoirs de base,
– à des attitudes comportementales et/ou organisationnelles.
Concrètement : Il s’agit de compétences complémentaires à celles affectées aux activités types. On peut notamment y retrouver des notions de management, de communication… Ces compétences transversales sont évaluées tout au long de l’évaluation finale.
Dossier Professionnel (DP)
Je vous invite à lire le site officiel dédié au Dossier Professionnel (DP), votre référence.
Concrètement, en résumé :
Pourquoi un DP : L’entretien final du titre professionnel n’est pas un entretien d’embauche. Le Jury ne va pas vous demander votre CV. Par contre il souhaite savoir si vous avez déjà exercé certaines compétences concernées par votre titre. Exemple, vous passez le titre TSMEL. La compétence Management est attendue. Si vous avez déjà managé une équipe dans un fastfood, dans une boutique, cela intéresse le jury. (Votre compétence est transposable à votre future nouvelle activité)
Le dossier professionnel,
Cela vous permet de présenter des exemples de missions pendant lesquelles vous avez déjà montré telle ou telle compétence. Vous avez déjà géré un projet, utilisé des outils informatiques etc, présentez ces exemples, un par un, sans être trop long. Vous pouvez ajouter quelques illustrations – photos, exemples de tableau ou de schéma – en fin de dossier.
Ce n’est pas : un CV en version longue. N’indiquez que des exemples liés à l’une des compétences évaluées pendant votre titre.
Attention :
Il faut respecter le fichier officiel dans sa forme (Oui, il est un peu casse pied à utiliser!).
Le contenu doit être fidèle à la réalité, vous allez le signer en déclarant « sur l’honneur que les renseignements fournis dans ce dossier sont exacts »
ECF (Epreuves en cours de formation)
Lors du passage du titre, votre centre de formation remet au jury un livret des ECF.
Pendant la formation, des épreuves sont donc organisées pour valider la maitrise des compétences du titre (8 chez le TSMEL) regroupées par activité type (2 pour les TSMEL).
Le centre de formation organise une épreuve principale et prévoie une épreuve supplémentaire de rattrapage pour ceux qui n’ont pas réussi la première ECF. (J’ai l’habitude faire passer l’épreuve de rattrapage à tout le groupe pour les entrainer.)
Concrètement des épreuves peuvent être organisées tout au long de la formation, par compétence.
Je privilégie et conseille une autre approche, celle d’une épreuve par activité type. Concrètement pour les TSMEL : 1 première épreuve de 4h sur l’activité 1 en retour de stage 1 (+ épreuve de rattrapage) et idem après le second stage. Avantage principal : chaque stagiaire se prépare aux conditions réelles à venir du titre : 5h30 d’épreuve écrite. Ces 2 sessions d’ECF seront probablement les seuls entrainements dans des conditions proches du titre.
Entretien final
Définition officielle :
Il permet au jury de s’assurer que le candidat possède :
– la compréhension et la vision globale du métier quel qu’en soit le contexte d’exercice ;
– la connaissance et l’appropriation de la culture professionnelle et des représentations du métier.
Lors de l’entretien final, le jury dispose de l’ensemble du dossier du candidat, dont son dossier professionnel.
Concrètement : Cet entretien conclue l’épreuve du titre professionnel. Normalement – souvent ! – cet entretien est séparé des épreuves précédentes de quelques minutes, de pause pour le candidat, et d’échanges entre jurés pour partager leur évaluation individuelle du candidat. Y-a-t-il des éléments à préciser pendant l’entretien final ?
Le candidat a très bien réussi ou moins bien réussi les épreuves précédentes. A-t-il bien compris les compétences qu’il va devoir maitriser dans sa future activité avec ce titre ? Est-il conscient qu’il lui reste quelques méthodes à mieux maitriser par la suite ? Lors de son parcours professionnel, le candidat a-t-il déjà eu des expériences liées à certaines compétences évaluées ? (Dossier professionnel) C’est le moment d’en parler.
Un moment d’échanges entre professionnels actuels et futurs d’un même métier. C’est souvent le moment le plus détendu de l’évaluation.
Conseil important : ne tirez pas de conclusion hâtive en sortant de l’entretien final :
– « Ils ont été cools c’est bon j’ai le titre…
– « Ils ont posé de nombreuses questions, je ne suis pas sûr de les avoir convaincus…
Ce n’est pas toujours le cas. Il arrive que des jurés aient un comportement sympathique, souvent, même avec des candidats en difficulté. A l’inverse, face à un candidat particulièrement doué, les jurés peuvent parfois pousser leurs interrogations plus loin qu’attendu par le titre, pour le plaisir d’avoir découvert un très bon futur professionnel. Ils le challengent.
Entretien technique
Définition officielle : l’entretien technique peut être prévu par le référentiel d’évaluation. Sa durée et son périmètre de compétences sont précisés. Il permet si nécessaire d’analyser la mise en situation professionnelle et/ou d’évaluer une (des) compétence(s) particulière(s).
Concrètement, il s’agit d’un entretien avec le jury pendant lequel le candidat lui présente sa ou ses productions réalisées pendant la mise en situation professionnelle. Exemple des TSMEL : c’est le moment pour le candidat de présenter pendant 1h les documents Excel et Word qu’il a produit pendant les 5h30 de la mise en situation professionnelle. La nature des productions est liée au titre professionnel évalué.
Formation en alternance
En résumé : la formation en centre est réalisée en alternance avec des périodes dans une entreprise qui a contracté avec l’alternant.
Avantages :
– La progression des apprenants peut être plus rapide car ils peuvent appliquer sur le terrain les méthodes acquises en salle ou sur un plateau technique. Les échanges en retour de périodes en entreprise sont un plus.
– Le jury constate un comportement plus professionnel des candidats de ce type de formation. Les jurés sont donc d’autant plus exigeants sur votre vision du métier !
– L’alternant est lié à une entreprise. Les problèmes de savoir-être en formation sont moins nombreux car l’entreprise, informée, ne laissera pas passer !
Inconvénients :
– Certains stagiaires ont parfois du mal à s’adapter aux variations entre méthodes « théoriques » et applications terrain. « On ne fait pas comme cela dans l’entreprise! … ». Des approches différentes sont pourtant complémentaires. Le formateur a pour objectif de vous préparer aux attendus de l’évaluation finale du titre alors que votre tuteur en entreprise vous forme à partir des méthodes en pratique dans l’entreprise.
– La période d’alternance cumule des semaines en salle de formation et des semaines en entreprise. Elle seront donc plus longue que pour une formation en continue. L’obtention du titre sera logiquement plus tardive.
Particularité : Les rapports de production et autres productions en cours de formation seront liées aux activités réalisées dans l’entreprise, pendant l’alternance. « La période en entreprise est incluse dans le temps de travail en entreprise pour le candidat en contrat d’alternance. » nous dit le REv
Formation continue
En résumé : Votre formation va se dérouler en continu sur plusieurs semaines ou mois dans un centre de formation. Selon ce que prévoient les référentiels vous serez peut-être amenés à réaliser un ou plusieurs stages pendant la formation.
Avantages :
– La formation est généralement complète et est organisée pour répondre parfaitement aux attendus des référentiels du titre professionnel.
– Elle correspond bien à ceux capables de suivre une formation dans un même centre, en groupe, pendant plusieurs semaines ou mois.
– L’obtention du titre est plus rapide car les apprenants enchainent les modules de formation sans alternance avec des périodes en entreprise autres que les stages.
– Des financements type PRF – Plan Régional de Formation – peuvent financer en totalité ou partiellement votre formation.
Inconvénients :
– Si vous avez envie de rapidement aller sur le terrain. Si vous préférez la partie pratique à la partie théorique, la formation en alternance est plus adaptée.
– Vous partagez la vie d’un groupe tout au long de la formation avec un ou plusieurs formateurs. Les apprenants doivent montrer leur capacité à bien s’intégrer au groupe sur la durée. Les problèmes de savoir-être peuvent avoir un impact plus important sur le groupe.
Jury / Juré
Le jury est composé d’un ou plusieurs jurés. Dans les titres professionnels de la logistique que je connais, ils sont au nombre de 2. Ce sont des professionnels de l’activité du titre. Le centre de formation les recrute uniquement parmi une liste officielle de jurés habilités par le Ministère du travail (DREETS, DEETS DDETS). Leur sélection dépend ensuite notamment de leurs disponibilités.
Concrètement :
– Un même groupe de candidats peut avoir des jurés différents selon le jour ou la demi-journée de passage.
– Les jurés évaluent les candidats en fonction d’une liste de critères liés au titre et indiqués dans des documents d’évaluation. Ces critères sont liés aux référentiels.
– Les jurés étant des professionnels du métier que le candidat souhaite exercer par la suite, ils sont attentifs aux résultats liés aux épreuves tout autant qu’à la vision des candidats de leur futur métier. L’entretien final est particulièrement important. Votre titre ne dépend pas uniquement des résultats techniques obtenus lors des épreuves.
Voici le portail officiel du Jury Titre professionnel du Ministère du travail
Livret des ECF
Ce livret des Epreuves passées en Cours de Formation fait partie des documents individuels mis à disposition du jury pour chaque candidat. Il permet au jury de savoir si, pendant la formation, le candidat a maitrisé ou non les activités (-type) du titre professionnel.
Ce document administratif au format et contenu défini par le Ministère du Travail est complété et signé par le(s) formateur(s) et le responsable du site du formation à partir du résultat des ECF. Le ou la candidate en reçoit un exemplaire contre signature quelques jours avant l’examen final pour information.
Objectif de ce document pour le jury : le candidat rencontre des difficultés pendant l’évaluation sur l’une ou plusieurs activités du titre ? Est-ce lié à un manque de compétences ou est-ce exceptionnel, lié au stress… ?
– Le candidat a très bien réussi son évaluation. Peu importe le contenu du livret, c’est gagné ! Le jury ne lira probablement même pas ce document. Les jurés aiment bien se faire leur propre opinion.
– Le candidat n’est pas totalement convaincant pendant l’évaluation mais le livret indique qu’il avait réussi les ECF, le jury va probablement en tenir compte.
Comment est rempli ce livret ECF ? Son remplissage est assez succinct surtout si l’apprenant a réussi ses ECF. Le document précise uniquement que l’activité est maitrisée. Si l’apprenant n’a pas réussi une activité ou seulement en rattrapage, le formateur rédige en général un commentaire d’une ou deux phrases façon « Manque de pratique » « Quelques notions à revoir » etc.
En conclusion du livret, le formateur rédige un dernier paragraphe « Observations » dans lequel il aura envie de mettre en valeur les qualités du ou de la candidate.
Ce livret est a priori un document de soutien du centre de formation à l’attention du candidat. Tout en restant factuel – activité maitrisée ou non via des ECF – et sauf faute majeure de savoir-être du candidat, les formateurs auront envie d’y mettre en avant vos qualités.
Mise en situation professionnelle
Il s’agit de l’épreuve technique principale d’évaluation d’un titre professionnel.
Définition officielle : Il s’agit d’une reconstitution qui s’inspire d’une situation professionnelle représentative de l’emploi visé par le titre. Elle s’appuie sur le plateau technique d’évaluation défini dans l’annexe 1 du référentiel d’évaluation.
En salle, devant un ordinateur ou dans un plateau technique, d’une durée variable selon les titres, elle est la base de l’évaluation des compétences d’un candidat.
Niveaux
Les Titres professionnels sont classés par niveau, de 3 à 7 ou 8. Quelles sont les équivalences avec les BTS, Bac etc ? Voici ce que rappelle le Portail Candidat officiel du titre professionnel :
– Niveau 3 = BEP CAP
– Niveau 4 = Bac
– Niveau 5 = BTS, DUT – Bac + 2
– Niveau 6 = Bac +3 ou Bac +4
– Niveaux 7 et 8 = Master et Doctorat – Bac + 5 ou Bac + 8
Et les niveaux en anglais ?
Comme l’indique le REAC du TSMEL, voici les niveaux en anglais des différents titres professionnels :
– Niveau A : utilisateur élémentaire : A1 = introductif ou découverte / A2 = survie ou intermédiaire
– Niveau B : utilisateur indépendant : B1 = seuil / B2 = avancé
– Niveau C : utilisateur expérimenté : C1 = autonome / C2 = maîtrise
Le niveau attendu pour le titre TSMEL est le niveau B1
Questionnement à partir de production(s)
Définition officielle : il s’agit d’une réalisation particulière (dossier, objet…) élaborée en amont de la session par le candidat, pour évaluer certaines des compétences non évaluables par la mise en situation professionnelle. Elle donne lieu à des questions spécifiques posées par le jury. Dans ce cas, la rubrique « Informations complémentaires concernant le questionnement à partir de production(s) » mentionne en quoi consiste/nt cette/ces production(s).
Concrètement, il s’agit d’un entretien avec le jury au sujet des productions réalisées avant l’épreuve finale. Ainsi par exemple, pour les TSMEL, c’est le moment, pendant 2 x 20 minutes de présenter les activités réalisées pendant les 2 stages.
Questionnement professionnel
Définition officielle : il s’agit d’un questionnaire écrit passé sous surveillance. Cette modalité est nécessaire pour certains métiers lorsque la mise en situation ne permet pas d’évaluer certaines compétences ou connaissances, telles des normes de sécurité. Les questions peuvent être de type questionnaire à choix multiples (QCM), semi-ouvertes ou ouvertes.
Référentiels (REAC & REv)
Les référentiels sont comme leur nom l’indique les bases, les références de votre titre professionnel. Pour les titres que je connais il y en a deux, le REAC et le REv. Ils sont destinés aux apprenants, futurs candidats du titre. Ils paraissent longs ? Ils vous apportent comme à votre centre de formation et à vos formateurs des informations très pratiques sur votre futur métier et sur les modalités d’évaluation. Lisez-les.
Quelques informations et conseils pour les parcourir et en puiser des informations intéressantes :
Le REAC : Le Référentiel d’Emploi, Activités et Compétences est le document de référence pour découvrir de façon synthétique et en détail les activités types et les compétences qu’elles rassemblent.
Dans le REAC on trouve :
– Le tableau de synthèse des compétences et leur répartition par activité type (la vue synoptique de l’emploi-type)
– Des précisions sur votre métier : listes de métiers, secteurs…
– Une présentation des différentes activités types de votre titre
– Une présentation plus détaillée des compétences dont celles transversales
– Un lexique !
Je vous conseille de lire ce document pour mieux découvrir votre ou vos futurs métiers.
Le REv : Le Référentiel d’Evaluation vous présente les étapes de votre évaluation. C’est précis et complet. Votre formateur vous explique les modalités de votre examen final ? Il ne fait que reprendre les éléments de ce document officiel.
Dans le REv on trouve :
– Un tableau avec le détail des épreuves : type / Compétences évaluées / durées / Précisions sur l’organisation
– Des informations complémentaires sur les productions à réaliser etc.
– Le rappel compétence par compétence du mode d’évaluation.
– Ce document est plus court à parcourir car il présente ces informations, une première fois pour le titre complet puis par CCP pour ceux qui repassent une CCP. Lisez la partie qui vous concerne.
La plupart de vos réponses concrètes sur la formation et les modalités d’évaluation se trouvent dans ces deux documents, fournis par votre centre de formation mais aussi accessibles pour les titres professionnels sur le site du ministère du travail.
Rapport de production
Le rapport de production est lié à une action menée, par exemple pendant un stage.
Un rapport de production n’est pas un rapport de stage, il n’a pas pour objectif de raconter votre planning et toutes vos actions et observations pendant la période du stage.
Votre objectif : présenter vos actions – productions – pendant ce stage. Ces actions sont déterminées par la compétence indiquée dans votre référentiel REv. Celui-ci précise aussi le nombre pages, caractères etc du rapport écrit à rédiger. En lisant bien ce référentiel, vous pouvez même y trouver le plan de rédaction de ce rapport.
Plus d’information sur la rédaction d’un rapport de production (A venir)
Stage(s) pendant la formation professionnelle
Selon les titres professionnels un ou plusieurs stages sont obligatoires. Ils permettent de compléter la formation par des observations et actions sur le terrain. Comment sont organisés concrètement l’entreprise et tel ou tel service ? Comment sont appliquées certaines méthodes ? Quels sont les outils digitaux et autres utilisés ? Comment sont organisées les équipes, avec quel type de management ? Les objectifs professionnels sont nombreux, le ou les stages très utiles à la formation.
Le ou les stages ont aussi un objectif directement lié à l’évaluation finale du titre professionnelle. Ainsi, par exemple, pour les TSMEL, chaque stage donne lieu à la rédaction d’un rapport de production présenté à l’oral.
Comment trouver un stage, oui mais le bon & Comment optimiser son stage ? (Article à venir)
TSMEL
Diplômé et formateur à plusieurs reprises de ce titre professionnel, j’y fais souvent référence. TSMEL, pour Technicien Supérieur en Méthodes et Exploitation Logistique, le « S » à Méthodes est important ! D’après son REAC, ce titre forme au métier de Responsable d’exploitation et ses déclinaisons. Les entreprises proposent cependant souvent en premier lieu un poste de chef d’équipe, que ce soit en Réception, Préparation de commandes, en Expédition ou à la Gestion du stock. Ce Titre Professionnel est un titre de niveau 5. Plus de détails sur cette page.
VAE (Validation des acquis de l’expérience)
Vous souhaitez tout savoir sur les VAE, je vous conseille le site France VAE.
Voici quelques spécificités pratiques concrètes concernant les candidats qui se présentent au titre en VAE
Formation : certains candidats sont présentés à l’évaluation après une formation individuelle très courte de quelques demi-journées. Elles permettent au formateur d’apporter des précisions sur le déroulement du titre et sur les points techniques principaux évalués pendant la formation. J’ai aussi accompagné d’autres candidats TSMEL pendant plusieurs journées – 1 quinzaine – réparties tout au long de la formation d’un groupe en formation continue. Je le préconise.
Particularité des documents à produire :
Le candidat doit présenter le ou les rapports de production liés au référentiel du titre pour son oral. Les sujets sont issus de l’activité professionnelle du candidat. A cela s’ajoute le dossier professionnel. N’étant pas en formation, le livret ECF n’a pas de sens.
Epreuve finale : Pour le titre professionnel, TSMEL notamment, l’épreuve finale est la même que pour tous les autres candidats. Le jury tient cependant compte du statut de VAE dans son évaluation. Ainsi il donne priorité aux compétences professionnelles acquises par le candidat pendant son parcours professionnel. Le candidat a-t-il par ailleurs bien compris les attendus des métiers concernés par le titre professionnel concerné ?